Étude Un jardin, avant tout pour recevoir

À l'occasion du dernier Salon du végétal, en février, à Angers (49), Promojardin a révélé des chiffres sur l'usage que les urbains font de leur espace extérieur.

Les résultats de l'étude sur les usages et attitudes des jardiniers urbains résidant en agglomération de plus de 100 000 habitants et possédant un espace privatif extérieur de moins de 100 m2, que l'association Promojardin a remis lors du Salon du végétal, ne surprendront guère les professionnels de la filière, mais apportent tout de même quelques précisions sur le comportement des habitants des villes au sein de ces lieux privatifs végétalisés. Pas moins de 49 % y prennent des repas, 20 % y pratiquent des loisirs, 18 % s'y détendent, 11 % y jardinent, entre autres.

Une tendance inéluctable Près de 86 % possèdent au moins un élément de mobilier, 78 % une plante, 35 % un élément de décoration. Les freins à une plus grande utilisation sont :   . pour ce qui est de recevoir, des espaces souvent trop petits, le bruit et la présence d'un vis-à-vis ;  . et pour le fait de posséder des végétaux, l'entretien qu'ils vont générer et le manque de savoir-faire. L'enquête note que le jardin urbain reste un marché émergent qui génère des problématiques spécifiques, mais aussi un mouvement irréversible qui va devoir être accompagné avec des solutions innovantes. Des produits adaptés aux petites surfaces, des brise-vues pour se protéger des nombreux vis-à-vis, des solutions d'arrosage faciles, des conseils, seront des attentes fortes des urbains de plus en plus nombreux (85 % de la population aujourd'hui, 92 % en 2030, selon l'Observatoire du logement).

P.F.